E-commerce : plus de 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2006

Le chiffre d'affaires du commerce en ligne en France devrait atteindre 12,1 milliards d'euros en 2006, selon les chiffres publiés aujourd'hui par la Fevad (Fédération des entreprises de vente à distance). Il était de 8,7 milliards de revenus en 2005 (hors produits financiers). Le secteur devrait par conséquent afficher une croissance soutenue de l'ordre de 39%.

Cette croissance, de l'ordre de 39%, s'accompagne d'une augmentation des créations d'emplois. Entre 2004 et 2006, les effectifs dans le commerce en ligne ont progressé de plus de 61%, pour s'établir à 15.500 postes cette année. D'ici 2008, ils devraient encore s'étoffer de 29%, prévoit la Fevad.

«En 2008, l'e-commerce devrait dépasser la barre des 20 milliards d'euros, à 21 milliards, et en 2010, nous atteindrons 32,8 milliards d'euros», a déclaré selon l'AFP Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, au cours d'une conférence de presse.

=> source ZDNet.fr (www.zdnet.fr)

En 2007, je prévois 18 milliards d'euros grâce à l'explosion d'un nouveau service du Web 2.0 Crickee ;-)


Ces bonnes nouvelles sur la santé du E-commerce font toujours plaisir dans notre profession.
Je me rappelle que quand j'ai commencé ma licence E-business en 2002, ce n'était pas vraiment la fête dans le secteur. J'arrivais tout motivé à ma rentrée et on me parle direct de "bulle" qui a explosé en 2000 et qui donne à Internet un avenir incertain. Ah mince alors, je pensais être dans un bon secteur et finalement je m'aperçois que j'arrive trop tard :-(

(oui à cette époque je ne m'intéressais qu'au côté technique et ludique d'Internet, je n'étais donc pas au courant de cette sombre histoire de "bulle" et des enjeux financiers).

Je l'ai d'ailleurs bien vécu cette époque de vache maigre car cette année là je travaillais en alternance pour le site www.wistiti.fr (tirage photo numérique). Avant moi il y avait une dizaine de personnes dans l'équipe de la boîte. Lorsque je suis arrivé, on était DEUX et la société était entre deux eaux. Après mon départ, le business est reparti et la start-up a de nouveau eu une croissance, avec une équipe actuelle de 15 personnes. Cela illustre bien le marché de l'époque.
Toutes les entreprises se sont cassés la figure avec la "bulle". Les services en incohérence avec le marché ont disparu de la circulation. Les autres ont vivotés en attendant des jours plus propices et ont fini par retrouver une pêche d'enfer lorsque le secteur s'est assaini.

Je regrette de ne pas avoir bossé dans cette période d'euphorie fin 90's début 2000 où toutes les start-up se connaissaient et buvaient des bières ensemble. Mais au moins j'ai connu la période bien hard, ce qui a été une très bonne expérience ;-)

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